Extraits de la "Taxe papale" |
« Taxe de la chancellerie romaine, ou la banque du pape » ([206]) |
Pour pouvoir contracter mariage au troisième degré de consanguinité ou d’affinité, il faut payer vingt carlins (1). Si le contractant est noble, il en faut trente. A l’égard des mariages qui se contractent au second degré, il n’y a que le pape seul qui puisse accorder la dispense, ou le Grand-Pénitencier, lorsque le siège est vacant. La dispense alors est taxée à cinquante tournois, douze ducats (2), & six carlins. Si un homme qui a pris les Ordres sacrés, pourvu que cela soit secret, vient à se marier, il peut obtenir dispense, pour garder sa femme, & demeurer avec elle pendant qu’elle vivra : à la charge de ne pas se remarier après son décès, & de dire durant son mariage, par forme de satisfaction, les Heures de la Sainte Vierge, pour le moins tous les jours de Fête, & de payer outre cela quinze tournois, & quatre ducats.
(1) Petite monnaie d’argent qui avait cours dans le royaume de Naples; il valait environ sept sous de France.
(2) Le ducat vaut 110 sols d’après [206]
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